Zamalek

Après une semaine passée à Al Horreya hôtel du côté de l'OMS, et à me dire que c'était un peu déprimant de rester dans cet hôtel encore une semaine, j'ai déménagé pour le centre ville, dans le quartier de Zamalek, dans un appart super chouette. J'ai bien fait, vu que ce n'est pas une semaine de plus que je reste, mais 10 jours de plus.

(Avant, Après !)

Zamalek, c'est un quartier très tendance du Caire où pas mal d'expats vivent. Il y a pas mal d'ambassades dans le coin (Jordanie, Brésil, Suède, Serbie, Chine...) et il y a pas mal de beaux bâtiments. C'est un quartier très vivant, avec plein de petites boutiques, de la verdure et même des oiseaux qui chantent. En fait, ce quartier me fait un peu penser à la ville blanche de Pondichéry (la ville blanche c'est le côté français de la ville (de l'ancien comptoir) en opposition à la ville noire qui est la partie indienne de la ville)… Pour mes premiers soirs dans ce quartier, j'ai eu un peu la flemme de partir à sa découverte, mais hier j'ai rattrapé tout ça…







Depuis que je suis là, c'est juste le bonheur. J'ai l'impression d'habiter dans cette ville, je croise déjà des gens que je connais dans la rue... Ca change toute la configuration de mon séjour ! J'ai deux collocs super cool : Christophe et Jimmy. Christophe est coiffeur et habite au Caire depuis 2 ans. Apparemment il coiffe tout le gratin cairote (des acteurs égyptiens, la belle-fille de Moubarak...).
Jimmy vient d'arriver ici, il a fait l'ENS Lyon et vient passer une année au Caire pour se perfectionner en arabe. Autant dire que se balader dans les rues avec lui, c'est facile et ça permet de découvrir des choses incroyables (ce sera pour un prochain post).



Pas de nouveaux mots arabes aujourd'hui, mais une petite histoire de taxi à la place :

Les chauffeurs de taxi c'est un peu comme les candidats de "qui veut gagner des millions". Ils ont le droit à différents jokers.
Ils ont le droit à "l'avis du public" : c'est à dire s'arrêter au bord de la route et demander son chemin à un homme ou alors klaxonner un collègue et demander en s'arrêtant à peine…
Mais mardi, pour la première fois, un chauffeur de taxi a utilisé un autre joker. A savoir le joker "j'appelle un ami". Il faut dire que c'était un taxi plus classe, avec un compteur, la clim, et en prime du déo que mon ami le chauffeur a répandu à l'avant de son taxi… Du coup, ce chauffeur (super jeune quand même) ne pouvait pas s'abaisser à demander vulgairement son chemin dans la rue. Non il fallait qu'il appelle un ami. Plus classe. J'ai quand même servi de GPS pour la fin du trajet... Ala tul (tout droit), yemine, chemal...